Le procureur espagnol porte des accusations d’agression sexuelle et de coercition contre Luis Rubiales après le scandale des baisers

Le président suspendu de la Fédération royale espagnole de soccer (RFEF), Luis Rubiales, fait face à des accusations d’agression sexuelle et de coercition, suite à son baiser non consensuel avec l’attaquante espagnole Jenni Hermoso lors des célébrations de la Coupe du monde.
Rubiales a contesté le fait que ce n’était pas consensuel, affirmant que les deux hommes avaient eu une dialog lors de l’incident, au cours de laquelle il avait demandé « un bisou ? et elle aurait répondu « Okay ».
Hermoso a nié avec véhémence cette data, qui a publié une déclaration affirmant qu’elle avait été victime d’un acte sexiste et qu’elle s’était sentie vulnérable à ce moment-là. D’autres éléments de l’histoire de Rubiales, comme l’idée selon laquelle Hermoso l’a élevé, ont été démystifiés par des séquences vidéo.
Mardi, Hermoso a fait une déclaration à la police, permettant ainsi au ministère public de porter plainte contre Rubiales, après que de nombreuses plaintes aient donné lieu à une enquête.
Selon Marca, le procureur l’a maintenant fait, présentant des allégations d’agression et de coercition. Le premier peut entraîner une peine de jail de 1 à 5 ans, tandis que la coercition peut entraîner une peine de 6 mois à 3 ans de jail, ou une amende de 1 s’élevant à 2 ans de revenu.
L’accusation de coercition fait suite à la pression constante de Rubiales pour amener Hermoso à comparaître publiquement et à minimiser l’incident.
Un juge va maintenant recevoir le file du procureur et décider s’il existe des preuves suffisantes pour engager une motion contre Rubiales. Le procureur espagnol a également été en contact avec les autorités australiennes à ce sujet, mais aucune accusation ne sera portée en Australie.
Rubiales est actuellement suspendu de ses fonctions par la FIFA pour une période de 90 jours. Le ministère des Sports activities demande également une suspension du soccer pour Rubiales pour une durée pouvant aller jusqu’à deux ans pour une « infraction grave », comme l’a jugé le Tribunal du sport.