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Mohamed Al-Fayed, ancien propriétaire d’Harrods dont le fils a été tué dans un accident avec la princesse Diana, décédé à 94 ans

Mohamed Al-Fayed, ancien propriétaire du célèbre grand magasin Harrods à Londres dont le fils a été tué dans un accident de voiture avec la princesse Diana, est décédé, a annoncé sa famille. Il avait 94 ans.

Al-Fayed, un homme d’affaires égyptien autodidacte qui était également ancien propriétaire du Fulham Soccer Membership, a été dévasté par la mort de son fils Dodi Fayed dans un accident de voiture à Paris, il y a 26 ans.

Il a passé le reste de sa vie à pleurer cette perte et à combattre l’institution britannique qu’il accusait d’être responsable de leur mort.

« Mme Mohamed Al-Fayed, ses enfants et petits-enfants souhaitent confirmer que son mari bien-aimé, leur père et leur grand-père, Mohamed, est décédé paisiblement et âgé le mercredi 30 août 2023 », a indiqué sa famille dans un communiqué. libéré par Fulham FC

« Il a profité d’une retraite longue et épanouie, entouré de ses proches. »

Un mémorial dédié à feu la princesse Diana, à gauche, et à Dodi Fayed est seen dans un magasin Harrods de Londres en août 2006. (John D. McHugh/AFP/Getty Photographs)

Al-Fayed était convaincu que Dodi et Diana, l’ancienne princesse de Galles, avaient été tuées dans le cadre d’une conspiration orchestrée par le prince Philip, l’époux de la reine Elizabeth. Il a soutenu que la famille royale avait organisé l’accident parce qu’elle n’aimait pas que Diana sorte avec un Égyptien.

Al-Fayed a affirmé que Diana était enceinte et envisageait d’épouser Dodi, et que la famille ne pouvait pas lui permettre d’épouser un musulman.

En 2008, Al-Fayed a déclaré lors d’une enquête que la liste des conspirateurs présumés comprenait Philip, alors prince Charles, l’ancien Premier ministre Tony Blair, la sœur de Diana Sarah McCorquodale, deux anciens cooks de la police de Londres et la CIA.

L’enquête a conclu que Diana et Dodi sont morts à trigger des actions imprudentes de leur chauffeur et des paparazzi pourchassant le couple.

Rivalités et controverses

Né le 27 janvier 1929 à Alexandrie, en Égypte, Al-Fayed était le fils d’un inspecteur scolaire qui a commencé sa carrière dans les affaires en s’intéressant au transport maritime. Il a déménagé en Grande-Bretagne dans les années 1960 pour bâtir un empire.

Il semblait prospérer sous les feux de la rampe. Al-Fayed a fait la une des journaux dans les années 1980 alors qu’il se battait avec le magnat rival Tiny Rowland pour le contrôle du groupe Home of Fraser, qui comprenait Harrods.

Al-Fayed et son frère ont acheté une participation de 30 pour cent dans Home of Fraser à Rowland en 1984 et ont pris le contrôle de Harrods pour 615 hundreds of thousands de livres sterling (environ 1,8 milliard de livres sterling ou 3 milliards de {dollars} canadiens dans la devise actuelle) l’année suivante.

Cette transaction l’a mis en conflit avec les autorités britanniques. L’enquête du ministère du Commerce et de l’Industrie sur l’achat a révélé que les frères avaient « malhonnêtement dénaturé leurs origines, leur richesse, leurs intérêts commerciaux et leurs ressources ».

Deux personnes posent pour des photos en jouant au baby-foot.
Al-Fayed, à droite, et la légende du soccer brésilien Pelé jouent au baby-foot à Londres en juin 1996. (Reuters)

Al-Fayed a également été un acteur clé dans le scandale du « money for questions » qui a secoué la politique britannique dans les années 1990.

Il a été poursuivi pour diffamation par le législateur britannique Neil Hamilton. Al-Fayed a affirmé qu’il avait donné à Hamilton des enveloppes d’argent liquide et un somptueux séjour au Ritz à Paris en échange de questions posées à la Chambre des communes.

L’avocat de Hamilton, Desmond Browne, a affirmé que cette allégation était fantaisiste, déclarant : « S’il y avait des médailles olympiques pour le mensonge, M. Fayed serait un prétendant de choix pour une médaille d’or. »

REGARDER | George Stroumboulopoulos interviewe Al-Fayed en 2007 :

Le propriétaire d’Harrods n’est pas étranger aux controverses.

Le jury s’est prononcé en faveur d’Al-Fayed en décembre 1999.

Les demandes de citoyenneté britannique d’Al-Fayed ont été rejetées en 1995 et 1998.

La liste des riches du Sunday Instances, qui documente la fortune des personnes les plus riches de Grande-Bretagne, évalue cette année la fortune de la famille à 1,7 milliard de livres sterling (2,9 milliards de {dollars} canadiens), faisant d’Al-Fayed la 104e personne la plus riche de Grande-Bretagne.

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